Gamme de vélos électriques
e-Crosshill - Gravel électrique
e-Sensium - Route électrique polyvalent
e-Urban - Vélo électrique urbain
e-Explorer - Vélo électrique voyage
e-Zesty - Enduro Light électrique
Overvolt AM - VTT Allmountain électrique
Overvolt TR - VTT Trail électrique
Overvolt HT - VTT électrique Hardtail
GLP3 - Enduro performant électrique
Kanymda Kumis
C’est un voyage unique. Une aventure inédite. Celle d’un explorateur à la rencontre du monde sauvage, de décors grandioses préservés et d’expériences avant tout humaines. Celle aussi d’un cycliste passionné, en quête éternelle de nouvelles crêtes à rouler. Fred Horny vous raconte son périple à travers le Kirghizistan, support de son film d’aventure « Kanymda Kumis » primé de nombreuses fois en festival. A regarder sans modération !
Quelle est la genèse de ce film qui mêle exploration, découverte et plongée au cœur de la culture kirghize ?
Fred Horny : Initialement, on devait partir au… Groenland. Mais la situation sanitaire de l’époque nous a fermés les portes de ce pays juste avant de partir ! En parallèle, on avait toujours cette idée avec Jérémie [Jérémie Reuiller, le réalisateur du film] de traverser l’Asie en allant jusqu’au Pic Lénine qui culmine à des altitudes inconnues en Europe, à 7134m. Plus qu’atteindre cette montagne, c’est tout le voyage et l’expérience liés à ce périple qui nous importaient : partir de la capitale Bishkek au Nord pour 1700km de ride à travers une multitude de paysages époustouflants. Des steppes à flanc des plus grands glaciers du monde, souvent à plus de 3000 ou 4000m d’altitude : le vélo était le prétexte pour vivre cette aventure extraordinaire !
Pourquoi avoir choisi le Kirghizistan pour ce projet ?
J’étais déjà allé au Kirghizistan pour un reportage photo il y a quelques années. J’avais alors beaucoup apprécié les territoires vierges et les traces incroyables façonnées par les chevaux et la transhumance du bétail : grâce à eux, toutes les steppes et les montagnes disposent de nombreux trails très propres à rouler. Ça m’a donné envie de revenir. Pour ce film, en traversant le pays depuis le Nord jusqu’au Pic Lénine à la frontière avec le Tadjikistan, il n’y avait aucun doute : le parcours allait offrir des paysages et des trails exceptionnels. A VTT, c’est pour moi l’un des plus bels endroits du monde… Je n’ai toujours pas trouvé mieux !
Que signifie « Kanymda Kumis » ?
Du Kumis dans les veines ! L’histoire de ce nom vient d’un précédent projet fait avec Jérémie : « Ambrochella » qui signifie myrtille en patois savoyard. Or dans ce projet, aucunes myrtilles n’apparaissaient à l’écran ! Nous avons transposé cette idée à ce film. Kumis signifie « Lait de jument fermenté » et « Kanymda » signifie « veine ». Traduit littéralement, « Du Kumis coule dans les veines ». Et bien que l’on n’aperçoive jamais cette boisson nationale kirghize à l’écran, c’est elle qui sert de fil conducteur au film à travers la rencontre avec les nomades, leur rite et cette tradition qui traduit bien le fort caractère du pays.
Vous êtes partis à 3 (Jérémie le réalisateur, Luc le photographe, Fred l’explorateur). Comment se planifie une expédition de ce type ?
Ce type de projet nécessite une vraie gestion en amont et une organisation fine notamment en termes de matériel et de logistique. Lorsque l’on part shooter sur une journée ce n’est pas la même histoire que d’envisager la production d’un format long à l’autre bout du monde, dans des contrées souvent reculées. L’aventure a donc demandé beaucoup de planification notamment sur les points de chute : les étapes, les transitions etc. Sur place, on a été épaulé par Stéphane, un savoyard que j’avais rencontré par hasard dans mon précédent voyage au Kirghizistan et qui, pour la petite histoire, habite à moins de 5 kilomètres de chez moi en France… Il a été notre relais là-bas notamment pour la location d’un camion pour l’assistance technique.
Les aventures regorgent généralement d’anecdotes. On en veut une !
Quand nous sommes arrivés à Bishkek, première grosse surprise du voyage : le cadre de mon vélo était cassé ! Pendant mes explorations, je ne prends habituellement que très peu de matériel de rechange pour éviter l’encombrement. Là, sur les conseils de Stéphane quelques jours avant le départ, on avait décidé de prendre un deuxième Lapierre Zesty afin que Jérémie puisse plus facilement se déplacer pendant le tournage. Par chance, j’ai donc pu récupérer son cadre pour me lancer dans l’aventure dans les meilleures conditions. Lui a dû rouler sur un vieux vélo des années 2003 dont les vitesses sautaient en permanence… Une bonne galère pour lui !